sábado, 17 de septiembre de 2011

Extraits (llamamiento)-1934-1200

Extraits (Bilan n°13 Décembre 1934)
Le canon s!est tu en Espagne. Des milliers de prolétaires ont été massacrés impitoyablement : voilà le bilan que la bourgeoisie peut étaler à côté des mas¬sacres de février en Autriche, des déca¬pitations en Allemagne.
Le prolétariat mondial gît écartelés sur le sol et son sang généreux est sou¬illé par les bottes des satrapes de la bourgeoisie qui viennent d'imposer l'or¬dre à coups d'obus. De l'est à ouest rè¬gne la terreur bestiale des classes dominantes qui font rouler des têtes, fu¬siller pour étrangler la lutte révolu¬tionnaire des ouvriers.
C'est d'abord aux lutteurs des Asturies que nous voulons rendre hommage. Ils ont combattu jusqu'à la mort, sacri¬fié femmes, enfants pour leur classe, pour la révolution, mais sans guide, ils ont succombé. Comme ils comprendront les mineurs d'Oviedo, ce que signifie cons¬truire pacifiquement le socialisme en Russie, eux qui se sont vus déchirés par les bombes, déchiquetés par les baïon¬nettes des légions marocaines. Le 17ème anniversaire de l’U.R.S.S. est pour ces ouvriers, un "de profondis" ; car en pleu¬rant ses morts, le prolétariat espagnol sentira aussi qu'il ne peut compter que sur sa lutte, celle du prolétariat mon¬dial, dont la Russie s'est détachée.
Après son orgie de sang dans les Asturies, la bourgeoisie a voulu faire as¬sassiner par ses Cours militaires des ouvriers révoltés afin de symboliser le des¬tin de ceux qui oseraient à nouveau pren¬dre les armes pour leur émancipation,,
Le 7 novembre ; José Laredo Corrales et Guerra Pardo ont donc été fusillés pour l'exemple ; l'un à Gijen l'autre à Leon. D'autres suivront si la solidarité internationale des prolétaires ne se ma¬nifeste vigoureusement»

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